Malgré la sophistication des outils déployés et les investissements consentis, la situation financière de Zynga n’a cessé de se dégrader depuis sa mise en bourse. Le recours aux données n’apporte aucune garantie de succès, ni ne constitue la formule magique que certains, plus ou moins intéressés, y décèlent, surtout dans sa dimension prédictive. Les critiques des erreurs de prévision comme l’impact éventuellement négatif sur la créativité et l’innovation sont connues. Les problèmes soulevés par la protection des données ont également fait l’objet de nombreux commentaires.La concentration sur les seuls clients payants et les joueurs intensifs n’est pas forcément la meilleure manière de concevoir des jeux pour tous, même si indéniablement elle apporte des méthodes de monétisation intensive. Jennifer Whitson indique que les métriques sont excellentes pour l’optimisation, mais terribles pour l’innovation.
Source : Jeu vidéo : à qui profite le big data ? | InaGlobal