“Si les autres analystes de Goldman Sachs restent optimistes sur la capacité de l’IA à générer des retours sur investissements une fois trouvées ses applications les plus efficaces (« killer app »), Daron Acemoglu invite de son côté à ne pas analyser les coûts de la technologie d’un seul point de vue financier : « Le PIB n’est pas tout. » Sans se déclarer spécifiquement inquiets par la profusion de deepfakes, l’économiste rappelle que les IA génératives alimentent la désinformation, de même qu’elles peuvent être utilisées de manière malveillante. Or « un investissement de mille milliards de dollars dans les deepfakes ajouterait mille milliards de dollars au PIB, mais je ne pense pas que la plupart des gens s’en réjouiraient ni n’en bénéficieraient ».”
Source : L’IA générative, une bulle ? Goldman Sachs met les pieds dans le plat – Next