“Il est problématique qu’un État soit en mesure d’imposer ses règles aux citoyens d’un autre pays (par exemple, le droit européen empêcherait des internautes chiliens de voir certains liens dans Google), surtout s’il s’agit de liens licites. Car dans ce cas, il faut s’attendre à la mécanique inverse, y compris d’États autoritaires ou dictatoriaux qui imposeraient leurs vues sur la recherche en Europe. Par ailleurs, un droit à l’oubli appliqué de façon trop large et automatique pose de vrais défis à un autre droit légitime, celui de l’accès à l’information. D’ailleurs, Google était soutenu dans sa démarche par la fondation Wikimédia, qui pilote l’encyclopédie en ligne Wikipédia, mais aussi le comité des reporters pour la liberté de la presse, l’ONG Article 19 et l’association de défense des libertés numériques EFF.”
Source : La CNIL n’a pas réussi à imposer un droit à l’oubli mondial à Google – Société – Numerama