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“Le recours à la PNIJ ayant été rendu obligatoire, « sauf impossibilité technique », elle a servi plus de 3,5 millions de prestations en 2024, en hausse de 10,9 % sur un an. Ses utilisateurs sont la gendarmerie nationale (34 203 utilisateurs uniques), la police nationale (26 638), la justice (969) et les douanes (270). Au total, et en y ajoutant les magistrats, la PNIJ dénombrerait 70 000 utilisateurs. 31 millions d’appels, 500 000 MMS et 500 To de datas en 2024 Les volumes de données interceptées sont également considérables : 31 millions d’appels voix, presque autant de SMS, 500 000 MMS et près de 500 tébioctets de data. Sachant qu’1 tébioctet (Tio) correspond à 1 099 511 627 776 (2^40) octets, soit légèrement plus de 1 téraoctet (1 000 milliards d’octets, ou 1 000 Go). Les fonctionnalités de la PNIJ couvrent aujourd’hui « la quasi-totalité des besoins des enquêteurs ». La géolocalisation, qui était l’une des principales fonctions manquantes aux débuts de la PNIJ, a été introduite en 2023 et a « très rapidement » récupéré les parts de marché détenues auparavant par l’entreprise Deveryware (depuis rachetée par le nouveau champion français de la cybersurveillance ChapsVision). Depuis la mi-2025, environ 90 % des demandes de géolocalisation passent désormais par la PNIJ.”

Source : La PNIJ a intercepté 31 millions d’appels, 500 000 MMS et 500 To de datas en 2024 – Next