“Côté français, où on espérait une législation plus souple, la réaction a été plus contrastée. « Nous allons analyser attentivement le compromis trouvé aujourd’hui et nous assurer dans les prochaines semaines que le texte préserve la capacité de l’Europe à développer ses propres technologies d’intelligence artificielle et préserve son autonomie stratégique », a commenté le ministre délégué au numérique, Jean-Noël Barrot […].
Toute la difficulté de la négociation résidait dans ce difficile équilibre à trouver entre innovation et régulation. Autrement dit entre la capacité à faire émerger des champions nationaux (Mistral AI, LightOn ou Hugging Face en France, Aleph Alpha en Allemagne) et le devoir d’encadrer ces nouvelles technologies dans des domaines sensibles.”
Source : AI Act : l’Union européenne pionnière dans la régulation de l’intelligence artificielle