‘Pour Peter Thiel, l’intelligence artificielle participe du « big government ». Grâce au big data, le gouvernement – ou Google – « contrôle toutes les données » et peut prédire les comportements. D’ailleurs, « la Chine adore l’IA », constate-t-il. Au contraire, la blockchain permet des transactions cryptées et décentralisées, au-delà du contrôle des entités centrales. Et de conclure, devant les étudiants médusés : « Crypto, c’est libertarien. L’intelligence artificielle, c’est communiste. »Reid Hoffman a aussitôt rétorqué : « Crypto, c’est l’anarchie. L’intelligence artificielle, c’est l’Etat de droit. » Tout un débat. Dans la Silicon Valley, on ne sera bientôt plus républicain ou démocrate. On sera « crypto » ou « IA»’.