“En plein « phénomène IA », The Shift Project a choisi d’éclairer le sujet avec son prisme : la vision physique. Pour ce faire, nous avons étudié une composante clé des infrastructures du numérique, la filière centre de données, et la manière dont elle se construit en interaction avec l’intelligence artificielle, principal déterminant de ses dynamiques aujourd’hui.
Le programme numérique du Shift Project (voir l’ensemble de nos travaux) mène et documente depuis plusieurs années une réflexion sur les pratiques et actions qui permettent de limiter les impacts environnementaux directs et indirects du numérique, sans empêcher l’effet net des potentiels leviers qu’il propose en matière de transition écologique.
Le numérique est un secteur non négligeable : il représentait déjà 3 à 4 % des émissions mondiales en 2020 (The Shift Project, 2021), soit du même ordre que l’intégralité des poids lourds dans le monde (IEA, 2021) et avec une augmentation de 6 %/an en moyenne de cette empreinte. À l’échelle française, il représentait 4,4 % de l’empreinte carbone du pays en 2022 (ADEME, 2025).
Ce nouveau projet trace le contour de la manière dont le déploiement généralisé de l’IA infléchit ces dynamiques déjà insoutenables. Il éclaire les pistes à suivre pour réorienter ”
Source : Intelligence artificielle, données, calculs : le rapport final du Shift – The Shift Project