“Mais pour les auteurs de la biologie de la désinformation, le plus important reste un autre facteur : l’écosystème global. Les auteurs citent par exemple un travail effectué au centre de recherche sur les systèmes complexes à l’université de l’Indiana (.pdf), où les chercheurs ont été en mesure de prédire le succès d’un mème en fonction exclusivement des réseaux sociaux dans lesquels il était diffusé, indépendamment de son contenu. Du reste, continuent les auteurs, « les mèmes viraux n’étaient pas différents de ceux qui ne l’étaient pas. Leur succès est dû à la structure du réseau social. ».
La thèse principale du papier de l’IFTF est que si on veut comprendre le fonctionnement des mèmes, il ne faut pas tant se pencher sur leur contenu, ou même leur forme, que sur l’écosystème dans lesquels ils se meuvent : notre société dans son ensemble.”.
Source : La guerre mémétique aura bien lieu | InternetActu.net