Ça ne les a pas empêchés de se répandre sans prudence sur leurs prouesses. “Ils sont dans la vanité, se prennent pour des dieux. Sur le Net, ils racontent leur vie, ils sont persuadés que le système effacera les traces, qu’ils seront impossibles à identifier”, ajoute Me Merchat. Tous risquent pourtant jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende pour “collecte illégale de données à caractère nominatif” et “accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données”.