Auteur/autrice : noflux (Page 117 of 621)

«Dans les playlists de Spotify, plus de R. Kelly ni de XXXTentacion. Si les chansons des deux artistes restent disponibles sur la plateforme d’écoute de musique en ligne, elles n’y sont plus mises en avant dans les sélections – des listes générées automatiquement en fonction des goûts des utilisateurs, ou créées par thématique. Une décision liée aux accusations qui pèsent sur les chanteurs, soupçonnés de violences sexuelles pour le premier, et de violences conjugales pour le second».
« Pour la première fois, Spotify a fait un aveu. Elle a reconnu qu’elle avait un statut de média, et non pas d’hébergeur. Elle ne se contentera plus seulement de réagir aux musiques ou artistes problématiques qui lui sont signalés. Désormais, elle va agir en amont, éditorialiser ses contenus, remplacer la loi par la morale » – Sophian Fanen.

Source : Spotify va pénaliser les artistes aux comportements jugés problématiques

«Publié le 26 avril dernier sous le titre « Pourquoi Bourdieu avait tort ? », un article signé Laurent Alexandre prétend invalider les travaux du sociologue en neuf paragraphes. Une prouesse rendue possible par l’instrumentalisation de recherches récentes présentées de façon fallacieuse dans un article pseudo-scientifique cachant mal ses objectifs politiques : défendre une certaine vision de l’éducation, en l’occurrence celle du gouvernement actuel – heureux hasard».

Source : Sciences : peut-on publier n’importe quoi dans L’Express ? – Acrimed | Action Critique Médias

«L’enquête sur les acteurs de cet immense puzzle rappelle comment les historiens reconstituent les configurations politiques qu’ils étudient, les réseaux de collaboration et de sociabilité sur lesquels le pouvoir se fonde. Dans le cas de Facebook, Cambridge Analytica, les campagnes de Trump et du Brexit, les milliers de photos qui circulent sur les réseaux sociaux, des cocktails à l’ambassade et des conférences pseudo-scientifiques permettent de cartographier les connexions entre les politiciens britanniques et américains, les hommes d’influence russes, les ingénieurs de la tech. Et pour les analyser, Carole ­Cadwalladr n’hésite pas à solliciter ses followers sur ­Twitter, pour l’aider à trouver des informations qu’elle sait se trouver quelque part sur le Web, ou identifier les auteurs de tel ou tel document» – Claire Judde de Larivière.

Source : Pourquoi le Big Data ne change rien à l’enquête

«Pour Pierre-Henri Tavoillot, président du Collège de philosophie et professeur à la Sorbonne, « sans acceptation sociale, tous les progrès technologiques ne seront pas saisis, même quand ils entraînent un gain par ailleurs ». Attachés comme nous le sommes aux relations humaines, avons-nous envie d’aller dans des restaurants sans serveurs, des supermarchés sans employés ou de regarder un match de football arbitré par la seule vidéo ? Dans le cas du foot, par exemple, « les règles le permettent, mais c’est un sport voyou où ce qui nous intéresse aussi, c’est de pouvoir dire que l’arbitre est nul, que tel joueur a fauté. Un monde complètement rationnel serait d’un ennui total », analyse le philosophe».

Source : Intelligence artificielle : ces emplois qui résistent à la machine

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«The UpGuard Cyber Risk Team can now confirm that a cloud storage repository containing information belonging to LocalBlox, a personal and business data search service, was left publicly accessible, exposing 48 million records of detailed personal information on tens of millions of individuals, gathered and scraped from multiple sources. This data includes names, physical addresses, dates of birth, scraped data from LinkedIn and Facebook, Twitter handles, and more. Ashfaq Rahman, co-founder of LocalBlox, a company that bills itself as the “World’s Most Comprehensive Cross Device Identity Graph on Businesses, Consumers and Geo Audiences,” has confirmed to UpGuard that the exposed information belongs to them».

Source : Block Buster: How A Private Intelligence Platform Leaked 48 Million Personal Data Records

«Lors de son audition devant le Congrès, le 11 avril, Mark Zuckerberg a déclaré : « Je suis d’accord sur le fait que nous sommes responsables du contenu. » Par cette réponse claire et univoque à l’une des questions qui lui étaient posées par les parlementaires américains, le PDG de Facebook a-t-il durablement ébranlé le statut des plates-formes d’hébergement en ligne ? Depuis fin 2014, le réseau social permet à ses utilisateurs de publier des vidéos et est devenu une des plates-formes les plus consultées au monde, avec plus de 4 milliards de contenus mis en ligne par jour».

Source : « Facebook est un média au même titre que les autres éditeurs »

«A l’avenir, si ce n’est pas déjà le cas, les Silicon Valley de l’intelligence artificielle (IA) devraient être situées en Chine. La Chine a une chance de devenir leadeur dans ce domaine parce qu’elle a adopté les nouvelles technologies très rapidement. Les consommateurs chinois ont sauté l’étape des cartes de crédit pour utiliser directement les plates-formes d’e-paiement.
Tandis qu’Apple Pay lutte pour se développer aux Etats-Unis, Tencent réalise déjà plus de 600 millions de transactions dématérialisées par jour ! Tencent et d’autres plates-formes numériques géantes comme Alibaba ou Baidu disposent ainsi d’énormes stocks de données pour entraîner leurs algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning).
En outre, ces sociétés bénéficient des normes culturelles chinoises sur la confidentialité des données. En Occident, celle-ci est considérée comme un droit personnel protégeant l’espace privé. Cette conception est bonne pour les individus et sans doute pour la société ; mais elle est mauvaise pour les développeurs d’IA !»

Source : « La Chine a une chance de devenir leadeur de l’intelligence artificielle »

«Le 23 mars, à la surprise générale, le Sénat américain a voté une loi dite Cloud Act. Elle ouvre la voie à une transmission simplifiée des données aux mains des plates-formes. Une condition à cela : la signature d’accords bilatéraux avec les Etats volontaires. Une porte ouverte à tous les marchandages, selon les détracteurs de cette loi. Le 17 avril, la Commission européenne a donc prévu de présenter sa contre-attaque dans le cadre d’un plan de lutte contre le terrorisme. Un texte en réalité en préparation depuis deux ans, et qui devrait lui aussi ouvrir une brèche dans la coopération judiciaire avec les GAFA».

Source : La guerre discrète de la « preuve numérique »

Il y a un peu plus de 18 ans…

«We live in an era fundamentally skeptical about self-government. Our age is obsessed with leaving things alone. Let the Internet develop as the coders would develop it, the common view has it. Keep government out.This is an understandable view, given the character of our government’s regulation. Given its flaws, it no doubt seems best simply to keep government away. But this is an indulgence that is dangerous at any time. It is particularly dangerous now» – Lawrence Lessig.

Source : Lawrence Lessig on the increasing regulation of cyberspace | Harvard Magazine

Facebook or Google — which should worry us more?

«Epstein’s group asked 661 Americans to pick one of two candidates in an Australian election. Since it was presumed they did not know much about Antipodean politics, the participants were instructed to research them with a Google-type search engine that offered the usual autocomplete suggestions when words were typed in. However, the researchers also varied the search suggestions shown beneath a candidate’s name, including a range of positive and negative words. The results were stark. When participants were later questioned about their voting preferences, changing the ratio of positive to negative suggestions in the autocomplete was shown to be capable of shifting the preferences of undecided voters by nearly 80 per cent — even though participants seemed free to search for any material they wanted».

Source : Facebook or Google — which should worry us more?

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