Le groupe de défense Thales va centraliser dès cette année toutes les interceptions téléphoniques et électroniques diligentées dans le cadre d’enquêtes. Or la société est elle-même sous le coup de plusieurs procédures susceptibles de déclencher des réquisitions et des écoutes à son encontre. Et ces informations sensibles seront alors hébergées… dans ses propres locaux ! “Les activités même de cette entreprise dans le domaine de la défense en lien direct avec l’Etat posent problème”, estime Sophie Combes, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature.