Le terme « métadonnée » est utilisé de manière trompeuse, pour rassurer, en donnant l’impression que la collecte des métadonnées est anodine, alors qu’elles sont parfois plus intrusives que les données elles-mêmes. Par exemple, le fait de savoir qu’un appel téléphonique est destiné à un cardiologue ou au bureau des alcooliques anonymes apporte plus d’informations que la conversation elle-même, qui peut se réduire à une simple prise de rendez-vous.

Source : Loi renseignement : « Des dizaines de milliers de personnes vont être suspectées à tort »