J’ai été frappé par les titres parus dans la presse économique française à l’automne 2013. On y parlait de Tsunami numérique, d’abri anti-numérique qui n’existe pas, de révolution numérique qui tue, d’en finir avec l’exception numérique, de 50 start-up qui peuvent tuer votre business… Ces articles reflètent une étape de prise de conscience dans le monde des entreprises et des milieux économiques. Elle est perçue par l’État comme une demande de protection qui risquerait d’entraver le développement des opportunités positives que la révolution numérique peut représenter. Derrière l’idée de cette mission d’anticipation, il y a donc l’idée de dépasser cette tentation de protectionnisme, pour proposer une vision plus équilibrée.