En plein débat sur la moralisation de la vie politique voulue par François Hollande, l’éveil prochain de la PNIJ paraît bien problématique. Par exemple, les gouvernants pourraient-ils avoir accès à des enquêtes en cours les concernant, eux ou leurs proches, en se connectant directement à cette plate-forme ? Nul ne le sait. Le risque est important. Et, d’abord, pour Thales lui-même. “Même si, techniquement, cette hypothèse paraît improbable, un comité de contrôle de six “sages” va être constitué pour apporter toutes garanties aux citoyens”, confie Richard Dubant. Une manière aussi de répondre à la question que tout le monde se pose : “Qui surveillera les surveillants ?”